L’Art de Sumikiri se rattache à Maître Morihei Ueshiba (1883-1969), fondateur de l’Aïkido.
A force d’entraînement et surtout grâce à l’Illumination que Maître Ueshiba connut en 1924, il parvint à transformer des techniques de combat en une Discipline de comportement qui préserve la vie de l’attaqué et de l’attaquant.
Après la défaite du Japon en 1945, il désira que son Art devienne un chemin de réconciliation et d’amitié entre tous les Peuples. Ainsi, ouvrit-il son enseignement à tous ceux qui le désiraient, et accueillit son premier « Uchi deschi » occidental (élève habitant chez son professeur) en la personne du Français André Nocquet (1914-1999) qui, toute sa vie, se consacra à propager la Voie pacificatrice que M. Ueshiba appela sur ses vieux jours Shobu Aïki ou « Voie de discernement et de compréhension de la vie par la pratique de l’Aïki ».
A. Nocquet et M. Ueshiba
Pratiquant de Judo en 1949, Jean Daniel Cauhépé découvre l’Aïki-Jutsu en 1951 avec Minoru Mochizuki, puis s’initie à l’Aïki-Budo sous la direction de Tadashi Abe dès 1953.
En 1958. il devient le premier élève d’André Nocquet de retour du Japon, puis son assistant.
En 1962, il perçoit l’aspect « Fudoshin : Sagesse Immobile » et l’authenticité du Budo à travers Aritomo Murashige (9ème dan).
En 1978, il découvre grâce à Koichi Tohei (10ème dan) une systématique de la coordination psychosomatique par la pratique de l’Aïki.
En 1986, il fonde avec A. Kuang l’Ecole de Sumikiri dans le but de maintenir l’éthique de la Discipline selon le concept de Non-Violence et de Non-Agir qui permit à Morihei Ueshiba de concevoir le « Budo créateur de Sagesse, de discernement et de Paix ».
Jean Daniel Cauhépé nous a quitté le 07 juillet 2013 mais son esprit demeure. Nous rendons donc hommage à ce grand artiste, notre professeur et père.
C’est en 2004 que fut créé Daikokuten Dojo à Brest avant de s’installer à Paris en 2012. Son petit frère a vu le jour en 2016 à Nyon en Suisse.